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Le spiritisme est une des branches d’ésotérisme les plus répandues, et une de celles auxquelles ont accorde le plus de crédit à travers le monde. Il s’agit d’une doctrine spirituelle qui explique et utilise le dialogue avec les défunts.
Introduction
Le spiritisme est une des branches d’ésotérisme les plus répandues, et une de celles auxquelles ont accorde le plus de crédit à travers le monde. Il s’agit d’une doctrine spirituelle qui explique et utilise le dialogue avec les défunts. Si, en France, les véritables adeptes ne constituent que quelques milliers d’âmes, il n’en est pas de même partout : au Brésil, par exemple, le spiritisme se voit vouer un culte par des millions de personnes…au point qu’un hommage à Allan Kardec, fondateur de cette doctrine, a été rendu récemment par le parlement Brésilien lors du bicentenaire de sa naissance. /p>
Les origines du mouvement
La croyance en une interaction possible avec les esprits des morts n’est pas récente : les peuplades primitives d’Asie ou d’Océanie, par exemple, confiaient à leurs chamanes le privilège de cette forme de communication. Dans le monde occidental, c’est au Moyen Age que les premiers témoignages apparaissent : les esprits se manifestent, mais il ne s’agit pas encore pour l’homme de les invoquer ou de communiquer avec eux. L’invocation des esprits est médiatisée pour la première fois au début XIXe siècle, avec l’expérience des sœurs Fox : ces deux jeunes New-Yorkaises voient en effet dès 1847 leur quotidien perturbé par l'action d'esprits frappeurs, qui se manifestent par des coups sourds, puis par des déplacements de meubles, et avec lesquels elles entrent en contact. En prenant l’initiative d’interroger directement les esprits afin de mieux comprendre l’origine du phénomène, elles deviennent ainsi les précurseurs indirects de la saga d’Allan Kardec.
Dès 1855, Allan Kardec, de son vrai nom Hyppolyte Léon Denizard Rivail, s’initie aux tables tournantes. Pour lui, l’invocation des esprits est un formidable outil de connaissance de l’Au-delà. Il en fera une doctrine, qui tient à la fois de la science, car basée sur l’expérimentation, et de la religion, car elle propose une interprétation et une vision particulière de la vie spirituelle et de l’Au-delà, quoique sans prosélytisme et sans prétention à la détention d’un savoir unique. C’est sans doute cette forme inédite que prend la doctrine spirite qui lui permet de séduire des personnalités telles que Victor Hugo, Conan Doyle ou encore Théophile Gautier, qui ne seront pas étrangers au succès du spiritisme.
En 1869, la mort d’Allan Kardec, cependant, amorce un certain déclin. La première, puis la seconde guerre mondiale achèveront de confiner le spiritisme, en France tout au moins, à une certaine marginalité.
Doctrine
Pour les spirites, l’âme survit après la mort. Seulement, leur conception est plus complexe que la représentation d’une simple dualité corps/âme ; pour les spirites, il y en l’homme trois éléments : le corps ou être matériel analogue aux animaux, et animé par le même principe vital ; l’âme ou être immatériel, Esprit incarné dans le corps ; le lien qui unit l’âme et le corps, principe intermédiaire entre la matière et l’Esprit.
La doctrine spirite est basée sur la réincarnation et sur la progression spirituelle. Si la gloire, la beauté ou la richesse disparaissent une fois passé de l’autre côté, le monde des esprits n’en est pas pour autant exempt de hiérarchie. Il y a différentes sortes d’esprits. Certains sont plus vils, matérialistes, attachés a des préoccupations et des sentiments bas, tandis que d’autres sont des âmes plus nobles. Chaque esprit passe par ces différents stades au fur et à mesure des ses incarnations sur terre, qui ont pour but de l’aider à se développer et à progresser…c’est d’ailleurs le seul but de notre monde, par rapport auquel le monde des esprits est indépendant : il subsisterait même si notre réalité physique venait à disparaître.
Techniques pratiques
Il existe différentes façons de communiquer avec les esprits. Une des plus ancienne, qui précède en tous cas le dogme spirite d’Allan Kardec, est celle du guéridon, autour duquel les participants sont placés en cercle, et qui se déplace, ou bien émet des craquements ou des coups sourds pour communiquer les messages de l’esprit.
Une autre technique est celle de la planche Oui-Ja : planche en bois sur laquelle sont gravées les 27 lettres de l’alphabet. On déplace sur cette planche une aiguille en bois, ou un verre ; par ce biais, l’esprit communique.
Les méthodes sont assez diverses. L’écriture automatique consiste à laisser sa main parcourir, munie d’un stylo, une feuille de papier, dans un état de conscience particulier qui permet à l’esprit de s’exprimer à travers soi. Certaines personnes prétendent même enregistrer des messages d’outre-tombe à l’aide d’instruments tels que dictaphones, radiocassettes, qu’on met par exemple à enregistrer pendant le sommeil du médium : c'est ce qu'on appelle la transcommunication instrumentale.
Le spiritisme, l’affaire de tous ?
La « religion » spirite, si elle est condamnée par la plupart des autres religions, est ouverte à tous. N’ayant pas la prétention de représenter à elle seule la vérité, elle n’exclue pas la pratique parallèle d’une autre religion. Du reste, la pratique de la religion spirite est peu ritualisée et peu exigeante.
La pratique de la « séance médiumnique », par contre, est censée nécessiter la présence d’un médium. Comment savoir si l’on est médium ? En général, la plupart des gens qui se lancent dans l’aventure du spiritisme le font à plusieurs, ayant ainsi un certain pourcentage de chances d’avoir en leurs rangs un médium, qui rendra la séance possible. En effet le médium peut officier malgré lui : nul besoin de savoir à l’avance qui est médium dans la bande pour commencer à faire craquer les tables et bouger les verres…
…Attention, cependant, car le spiritisme, pratiqué à la légère, n’est pas dépourvu de dangers. Comme on l’a vu, il existe plusieurs sortes d’esprits, du plus malveillant au plus saints, en passant par d’innocents farceurs et d’agaçants fauteurs de trouble. On précise en général que « la qualité de la réponse dépend de la qualité de la question » : évitez de demander aux esprits les chiffres du loto ou d’autres considérations matérielles et vous éviterez de vous retrouver nez à nez avec des esprits inférieurs, et donc dangereux. Car, en matière de spiritisme, on ne choisit pas à qui on a à faire : inutile d’espérer dialoguer avec Jim Morrison ou autre…les esprits se manifestent à leur guise, et peuvent très bien, à l’instar des vivants, se faire passer pour ce qu’il ne sont pas !